Une année qui part, une autre qui vient. Loin des
évaluations que je n’arrive pas à condenser. Et loin des larmes, des fous rires
et des gueules de bois qui ont ponctué mes journées. Loin des nuits blanches et
des sommeils profonds et loin des longs trajets et des stagnations. Loin des
confessions et des mensonges prétentieux. Loin des querelles et des réconciliations.
Je voudrais partager avec vous, mes vœux de l’an prochain.
Je souhaite justice et liberté
Aux familles des martyrs, aux blessés, aux prisonniers de la
liberté d’expression (et à leurs têtes Jabeur Mejri) Aux pauvres, aux
marginaux, aux artistes, aux chômeurs lettrés et illettrés, aux femmes, aux
enfants de la rue, aux salafistes victimes de leur pauvreté …
Et à tous ceux qui se sentent minorités vulnérables et
écrasées sur leurs propres terres sacrées …
Une année qui s’achève et une autre qui s’annonce en
laissant des souhaits non réalisés … faut-il, encore une fois, en pleurer ?