samedi 13 août 2011

La fête de la femme : pourquoi le 13 aout ?


Aujourd’hui, c’est la fête de la femme. Le 13 aout, journée où la Tunisie se réjouit, chaque année, du code du Statut personnel, qui garantie un minimum de liberté et de dignité à la femme tunisienne.
Je me pose la question, chaque année, jusqu'à quand allons-nous fêter la femme à cette date ? Une date qui nous rappel à quel point la femme tunisienne a été utilisée par la dictature. Pour faire une façade séduisante et émancipée, les deux régimes (Bourguiba et Ben Ali) précédents ont choisi la femme comme un élément stratégique. C’était toujours une question de propagande ! 

La femme tunisienne est-elle vraiment à pied d’égalité avec l’homme ? 

Non, certainement pas. Mais avant de poser cette question. Y a-t-il, en Tunisie, d’égalité tout court entre citoyens (qu’il soit homme ou femme)? 

Nous connaissons tous la réponse … 



Quand des femmes tunisiennes (et elles sont nombreuses) se sont soulevées lors de la révolte tunisienne, elles avaient les mêmes demandes que l’homme : liberté, dignité et justice. A aucun moment, avant le 14 Janvier, la tunisienne révolutionnaire a revendiqué des droits à elle seule. Et vous savez pourquoi ?  

Parce qu’elle sait très bien qu’il s’agit aujourd’hui d’un combat pour la Liberté en général et la Liberté tout cours. La femme tunisienne n’a plus envie d’être encore une fois utilisée comme un outil de propagande. Elle ne veut plus avoir une émancipation en tant que sexe différent mais en tant que citoyenne. 

Elle ne veut plus rentrer dans ce chantage de soit musulmane arabe soit moderne. Elle peut être les deux à la fois comme l’a montré Tahar Haddad, le plus grand féministe dans le monde arabe. 

Je pense que le moment est venu pour mener le vrai combat : celui des droits de l’homme en Tunisie. Les droits fondamentaux comme le travail, la justice, la dignité et la liberté … et qui concernent hommes et femmes, conjointement. Et après, dans une autre Tunisie, la femme tunisienne choisira le jour de sa fête qui ne serait (je l’espère) pas lié au souvenir amer de cette action promotionnelle de la première « dictature républicaine » du pays qui est le code du statut personnel.   


4 commentaires:

  1. un pseudo-article d'une pseudo journaliste engagée....
    Jadet 3lik birrasmi elli enti metha9fa ?

    RépondreSupprimer
  2. Une revolution pour l'egalite citoiyenne n'empeche un combat pour l'egalite des sexe. Ce que le code du statut personnel a donne a la femme tunisienne depuis 1957 est un ensemble d'outils juridiques qui favorisent l'egalite des sexes. Pratiquement cette egalite n'est pas complete en raison du manque de combativite des femmes ds le domaine social. C'est facile de toujours mettre l'erreur sur le dos du pouvoir. Il faut savoir reconnaitre ces atouts pour pouvoir avancer sans reinventer la roue. En essayant de reinventer la roue on risque de tout perdre. Demain s'il y airait en Tunisie un gouv nahdhawiste tu vas pleurer lors des prochains 13 aout.
    sbblibre

    RépondreSupprimer
  3. @Kaos: vous êtes d'une débilité extrême!!! :)))
    ce n'est pas un article, et je ne suis pas journaliste. je m'exprime ici comme tout citoyen libre de ses dires et de ses pensées ... si ce que je dis vous dérange, vous n'avez qu'à quitter le bolg et me foutre la paix!!

    RépondreSupprimer
  4. Bien répondu à Kaos ^^
    je suis d'accord avec toi globalement, dans tes articles que je suis depuis quelques temps, déjà...
    Il y a quelques articles, qui bien sûr ne me conviennent pas, mais nous ne sommes pas toutes faites dans le même moule, n'est ce pas? Et heureusement.

    Clamer l'égalité homme/femme m'a toujours paru d'une risibilité à toute épreuve... L'homme et la femme ne seront pas égaux, rien que par leur composition biologique.
    Le statut de la femme n'est pas rabaissée pour autant, si elle sait se relever et lever la tête et prendre des décisions par elle-même.
    Le problème des femmes d'aujourd'hui, c'est qu'elles se laissent marcher dessus par des hommes, croyant avoir un pseudo-pouvoir...
    Je ne parle pas là de l'état, mais de tout en général.
    Des femmes qui se croient libérées et s'enchevêtrent dans des soumissions débiles de protocoles débiles.
    La vraie liberté n'est pas pour ce monde...
    Ben Ali, pas Ben Ali... ce n'est pas pour aujourd'hui, ni pour demain...

    RépondreSupprimer