lundi 23 janvier 2012

Je me tais

Je dois arrêter de t’aimer. Je dois reprendre gout à la vie et reprendre gout à moi-même.
Aimant l’amour ! Comme on dit. Ça sera mieux que de t’aimer … toi en particulier
Tu me regardes. Je suis pâle comme une fleur sombre d’un hiver qui s’évanouit sur tes portes.
Tu me portes. Je m’efface. Et je pense sans des mots comme une amante sourde qui écrase le bruit du vent.
Tu t’approches. Et je reste, sage comme une bougie qui s’éteint.
Je dois arrêter de t’aimer ! Et penser que la vie est quand même cohérente sans toi.
Ta chaleur me brûle sans me prévenir … et je préfère la glace !
Tu me regardes. Et je me tais comme une muette qui écoute le bruit du monde.
Tu me regardes. Et je ne sais plus. Je me sens malade. Je me sens perdue.
Tu me regardes. Et je pleure, parfois par joie, parfois par peur.
Tu me regardes. Et j’en peux plus …
Tu ferme les yeux ! Et je danse pour un sourire qui s’en va. Et je chante comme une aveugle qui pense sans imaginer. Et je chante pour cette nuit éternelle … pour cette aube impossible…
 Tu m’appelles. Et je m’en vais. Car je dois arrêter de t’aimer et trouver une raison … pour vivre sans t’aimer
Tu me fais souffrir et je me tais
Je m’en fous de ce qu’ils disent
Qui suis-je ? Je suis l’instinct de l’animal qui évolue dans l’humain
Je suis n’importe qui
Je suis le hasard
Je suis le destin
Je suis une lumière qui amplifie les ombres des autres. Je suis l’imaginaire…



Tu ne comprendras jamais et je ne  t’expliquerais jamais
Je suis plus que tu ne puisses imaginer
Personne ne puisse te comprendre plus que je le fais ...
puisque tu me fais mal et je me tais.

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